Le député sénégalais Guy Marius SAGNA violenté à Lomé

Le député sénégalais Guy Marius SAGNA violenté à Lomé
Le dimanche 29 septembre 2024, le député sénégalais Guy Marius SAGNA a été frappé à Lomé par un groupe d’individus. C’est au cours d’une rencontre organisée par la Dynamique pour la Majorité présidentielle (DMP) dans le quartier Bè.
En effet, le député sénégalais est à Lomé pour prendre part à la 3ème session extraordinaire du parlement de la CEDEAO qui a été ouverte le mardi 24 septembre 2024. C’est en marge de cette réunion sous-régionale que le député a été invité par sa collègue du Togo, Mme Brigitte Kafui Adjamagbo-Johnson, député de la DMP, pour rencontrer les populations de Lomé. On se souvient que le député sénégalais a fait dans un passé récent une sortie au cours d’une plénière du parlement de la CEDEAO, où il a fustigé la révision constitutionnelle intervenue au Togo au mois d’avril 2024. Depuis, Guy Marius SAGNA est entré dans l’estime d’une frange de la population togolaise. C’est dans l’objectif de lui permettre de rencontrer cette partie de la population togolaise et s’entretenir avec elle, que la DMP a organisé cette rencontre.

Organisée au siège du parti la CDPA, la réunion a commencé à peine, quand les agresseurs, dissimulés dans la foule, ont surgi au moment où il était demandé d’entonner l’Hymne national du Togo (Terre de nos aïeux). Les agresseurs ont commencé à lancer les chaises en plastique installées pour recevoir la foule en direction de la table des conférenciers où étaient assis le député SAGNA, son homologue du Togo Mme Adjamagbo, et l’ancien député de l’opposition Targone. S’en est suivie une débandade au cours de laquelle les agresseurs frappaient sur tout ce qui bougeait dans la salle. La violence a pris pour cible le député sénégalais, bien que dans le sauve-qui-peut qui a régné dans ce lieu, tout le monde a eu pour son compte.
Bilan de la violence exercée par ces intrus, gros bras, à la réunion organisée par la DMP : plusieurs blessés, dont le député Guy SAGNA, blessé à la tête et au bras, et des véhicules et motos cassés. La violence n’a pas épargné la députée de la DMP et d’autres cadres et militants du mouvement, qui s’en sont sortis avec des blessures.
Il faut rappeler que cette réunion, qui a tourné à la violence, a été interdite par le Ministre de l’Administration territoriale, de la décentralisation et de la chefferie coutumière.
Euloge